La Gare de la Part Dieu

" C'est ce que je vais faire Monsieur "

Ferdinand , reposa sa tasse de café et se leva, il rendit la tasse à son supérieur pour la ranger et lui dit

" Je vous laisse à votre travail , si vous avez besoin de moi, je suis à votre service "

" Au revoir Monsieur "

Ferdinand sorti du bureau de son supérieur et alla rechercher sa mallette qu'il avait laissé prés du bureau à son arrivée.

Il alla chercher sa veste et son kepi qu'il avait accrochés et sorti de la salle afin d'aller voir si ses collègues étaient dans la salle de repos comme lui avait dit son supérieur.

Quand il sorti, il fut surpri par une troupe d'allemands qui passait devant lui emmenant deux jeunes hommes d'une vingtaine années pas plus, il rageait dans son font intérieur. Il avait envie de prendre leur fusil et de les abattre les uns aprés les autres. Plus les jours passainet plus la rancoeurs envers les occupants touchait à son paroxisme.

Il marcha deux minutes pour arriver devan la salle en question et frappa et entra immédiatement.

La étaient présent un homme et une femme qui le regardèrent comme un intrus et il dit :

" Bonjour , je suis Ferdinand Plainquant , je suis votre nouveau collègue sur la ligne Paris Lyon, je suppose que vous ête Suzanne Mayeur, Roger Debock. ? "

Tous d'abord étonnés, les deux collègues se levèrent lorsque Ferdinand se présenta

"Echanté. Oui en effet je m'apelle Roger" dit il en lui tendant la main

"Et moi c'est bien Suzanne. Notre troisième collègue, Herbert est sur les rails pour l'instant je suis désolée." continua la demoiselle en faisant de même

"Alors vous êtes nouveau ici?" repris Roger lorsque Ferdinand eut pris une chaise.

Ferdinand s'approcha de ses deux nouveaux collègues et leur tendit la main aussi et les salua chaleureusement

Il s'assit à la table par la suite et commenca la conversation

" Je suis arrivé hier en fin d'aprés midi et j'ai commencé à mo nouveau poste ce matin, j'étais à la Gare de Lyon à Paris auparavant j'y exercais le poste de chef de gare, je ne voulais plus d'un poste à responsabilités , j'ai préféré prendre celui-ci où la tension est moins importante."

" Je dois normalement faire venir ma famille d'ici quelques semaines. J'espère que nous deviendrons de bons collègues "

" A vous maintenant , j'ai asser parlé , avec qui ai-je l'honneur de partager mes journées de travail ? "

Il croisa les bras et attendit les réponses de ses collègues avec un grand sourire

Roger commença

"Je vit ici depuis mon enfance. J'ai commencé comme ouvrier de maintenant puis comem cheminot. Je suis donc maintenant controlleur...et qui sait un jour peut être controlleur de gare."

Il se rapprocha de la boulloire qui fumait dans un coin de la pièce et fit couleur l'eau chaude dans une tasse avant d'y déposer un petit sachet de thé.

Suzanne continua

"Et moi ben..rien de spécial. Je suis controlleuse depuis maintenant 20 ans. Je change régulièrement de lignes, j'ai du mal à rester en place très longtemps.
C'est bizarre comme choix quand même. Vouloir passer de chef de gare à simple controlleur."

" J'ai pris cette décision car je n'arrivai plus a faire mon travail dans la sérénité car l'ambiance de travail était exécrable et j'en ai parlé à la Direction départementale qui m'a proposé cette solution sans perte de salaire car il manquait un contrôleur sur cette ligne et que c'est le poste que j'exercait avant de devenir Chef de gare "

" C'est un poste plus tranquille et moins fatiguant au niveau des nerfs "

" Ce que j'espère maintenant c'est que nous pourrons devenir des bons collègues "

"C'est vrai qu'avec ce qu'il se passe il vaut mieux être ici qu'à Paris" glissa rapidement Suzanne

Roger lui jeta un coup d'oeil interrogateur avant de répondre

"Je n'en doute pas une seconde. Si vous avez de quoique se soit, n'hésitez pas à nous demander.

Bon mon service m'attend. Je suis désolé je dois y aller. A bientot j'espère."

* Comme je ne travaille pas aujourd'hui , je vais aller me présenter à l'Evêque et discuter avec lui de notre mission *

" Comme je ne travaille pas aujourd'hui , je vais renter chez moi ou visiter un peu Lyon que je ne connait pas, a demain bonne journée "

Ferdinand se leva et quitta la pièce et la gare pour se rendre chez l'Evêque de Lyon

Richard regardait l'heure sur sa montre, il semblait être à peu près à l'heure. Il s'avança dans le hall de la gare, décidément le fait que les Allemands soient arrivés n'aient pas changé le nombre de personne dans la gare. Mais la mission avant tout, il se dirigea vers le panneau "Quais et Guichets".

Là il sortit son journal, en gros titre, pourquoi l'Allemagne est un bienfait pour la France.

*Apparemment je n'ai pas pris le bon Canard, un vrai torchon !*

Et il balança le journal là la poubelle et attendit patiemment ses nouveaux compagnons...

*Espérons qu'ils ne tardent pas trop."