Quartiers de Von Preussen, à l'aérodrome de Tripoli

Putti entre le premier dans la barraque. Il fait découvrir à Max et ses hommes 3 pièces: une salle commune avec une grande table, des bancs, et une étagère, une chambre avec quatre lits, et une deuxième chambre avec un seul lit.

"Pour vous, Max." précise-t-il.

"Installez-vous à votre gré. L'accès aux toilettes se fait par l'extérieur.

Voilà."

Il regarde si tout est bien à sa place, les mains sur les hanches. Puis, passant sa main sur sa bouche pour enlever quelques gouttes de transpiration, il termine:

"C'est tout bon ?"

[Désolé pour l'attente, je suis en pleine période d'examens]

Putti amena Von Preussen et ses hommes dans une baraque, à proximité de la piste. Putti fut le premier à entrer dans celle-ci et fit découvrir au groupe de 5 hommes leurs prochains locaux : une salle commune meublée de façon sommaire, ainsi que deux chambres dont l'une pour von Preussen. Max commençait à sentir la fatigue le gagner et ne souhaitait qu'une chose, terminer son entrevue avec le General afin de se reposer, avant de partir....

"C'est tout bon ?"

Von P. lui sourit :

"Parfait, Herr General, c'est parfait.... Je vous remercie de votre coopération si rapide et si efficace...."

"Vous savez, quand on me paye bien derrière, c'est la moindre des choses."

Putti adressa un grand sourire à Max en lui serrant la main. Ce sourire en disait long, notamment sur la somme qu'il avait dû recevoir de l'organisation.

Il laisse le petit groupe seul, qui dorénavant, pourrait orchestrer discrêtement leurs affaires personnelles, ou presque. Mr Picard lève ses grands yeux ronds sur Von P., comme s'il se sentait visé.

Von Preussen serra la main de Putti, sans dire un mot. L'Officier Général Italien sortit du baraquement, un sourire figé sur ses lèvres. Les hommes de main de von Preussen n'avaient pas attendu la sortie de l'italien et avaient déja commencé à s'installer. Von Preussen fit de même et commençait à s'asseoir sur son lit, lorsqu'il aperçut Picard le regarder. Max s'adressa à lui dans un parfait français, teinté néanmoins d'un accent allemand :

"Qu'y a t-il, herr Picard ? Vous avez un problème ?"

Le français baffouilla.

"Non... Non. Non... Rien."

Il réajusta son noeud papillon. Le soleil tapait fort dehors, et la chaleur était telle qu'on éttouffait presque à l'intérieur du baraquement.
Picard ne resta pas plus en place, il alla illico s'installer dans la chambre en annoncant:

"Lorsque vous aurez besoin de moi, vous me le direz."

Von Preussen considéra un instant le français, puis soupira ...

*Verdammt ! J'espère qu'il va pas nous chopper une insolation, ce con !*

Il observa le français partir dans sa chambre pour aller se coucher, ou se reposer. Von Preussen fit de même, et se dirigea vers la chambre qui lui était destinée. Avant de franchir le seuil de la porte, il annonça, en allemand, puis en français :

"Réveil à 05.30, départ 06.00 ! Je tiens à préciser qu'une revue des paquetages aura lieu ! Sur ce, bonne nuit messieurs !"

Le lendemain, Max retrouve devant la baraque qui lui a été prétée ses 3 hommes et le français. Ses hommes sont assis ou appuyés contre le véhicule tout terrain, déjà chargé et prêt à l'usage. Picard, lui, a enfilé une redingote blanche et se tient droit comme un "i" en regardant un scarabée marchant timidement sur le sol.

Franz s'avance vers Von P.

"Quel programme avez-vous prévu, Herr Von Preussen ? Par où devons-nous commencer ?"