-EJ-Prénom, Nom: Otmar KESSEL
Âge: 30 ans
Poids: 85 kg
Taille: 1m90
Sexe: Masculin
Société: Thulé
Métier: Taxidermiste
Famille: Fils cadet de Madga et de Dietmar Kessel, Otmar est né à Nuremberg en 1912.
Son père était à la tête d'une entreprise de fabrique de tôle blindée, et était acteur de la vie politique locale. En 1920, il avait financé un groupuscule de collaborateurs, connu plus tard sous le nom de Parti national-socialiste des travailleurs allemands. Dietmar est décédé en 1939 à l'âge de 56 ans d'une insuffisance cardiaque (si l'on en croit la version officielle)
Sa mère, femme au foyer, s'est chargée elle-même de l'éducation de ses enfants, malgré la possibilité de scolariser ses trois enfants dans un établissement privé grâce aux revenus confortables du foyer.
Le frère aîné, Jens, a participé l'opération de Gleiwitz : déguisé en soldats Polonais, son unité a attaqué l'émetteur radio frontalier, et a diffusé un message appelant les minorités de Silésie à prendre les armes pour renverser le nouveau chancelier allemand. Il est décédé en 1939 lors de la phase finale de l'opération, abattu par un détenu d'un camp de concentration.
Son second frère, Tomas, véritable passionné d'aviation, faisait parti des pionniers de la légion Condor en Espagne trois ans auparavant. L'oiseau d'acier s'est écrasé lors d'un bombardement, et le pilote est toujours porté disparu.
Histoire: Otmar a eu une enfance solitaire : une différence d'âge assez notable existait entre lui et ses deux frères. Le benjamin était le petit préféré de sa mère. Celle-ci s'occupait énormément de lui, et elle lui donnait énormément d'amour. Madga se sentait seule, notamment avec les absences répétées de son mari... Otmar était son confident.
Paradoxalement, le jeune Otmar adorait cet homme qui n'était pas un père de famille modèle. Elevé dans le Paganisme complet, Kessel écoutait religieusement les histoires de son papa : il lui racontait des Contes inspirés des Croyances de l'Extrême Orient. Ces petites histoires étaient prétextes à une critique de la société allemande républicaine, impure et gangrénée par les Juifs.
Jugeant les sorties répétées de son mari trop curieuses, et craignant une raltion extra-conjugale, Madga convint un jour celui-ci d'emmener ses enfants au pavillon de chasse où il était invité par l'aristocratie locale. Lors de ce weekend, le petit, bordé par la nourrice du pavillon, avait très envie d'entendre une histoire de son paternel. Il se dirigea vers le salon... personne ! Seule une lueur venait d'une porte entrouverte menant aux caves à vin. Des murmures provenaient de la même source. Persuadé de retrouver son père dans cette pièce, il poussa la porte : nul n'aurait imaginer un tel spectacle, certainement pas un enfant de 8 ans. Otmar se mit à pleurer, et l'assistance fut choqué. Dietmar implora les sociétaires de laisser la vie sauve au jeune garçon, monta quatre à quatre les marches pour chuchoter d'une voix tremblante à l'oreille de son fils : "Un jour tu comprendras. Mais ne dis rien à Mutti..."
Cet instant a cristalisé une relation étroite entre les deux personnes. C'est un peu plus de 10 ans plus tard qu'Otmar comprit. Lors de son mariage confidentiel avec Stefanie, Dietmar a tenu à organiser une cérémonie privée proclamant un discours centré sur les vertues de la Croix Wastika.
Otmar s'est porté volontaire dans la Wehrmacht en 1938 : le pays a fait appel à de nombreux jeunes... Il est affecté au camp d'entraînement de Nuremberg, et n'est que réserviste. Lors de son transfert vers la France, il est reconduit en Allemagne auprès de son père mourant. La perte de ses deux fils l'a profondément meurtri : son père ne supportait pas l'idée de perdre toute sa lignée dans ce combat.
Jouant de toute son influence, ce dernier convaint ses sociétaires d'accueillir son seul héritier au sein de la confrérie de Thulé : il s'agissait en quelque sorte de sa dernière volonté. Otmar est invité dans le même pavillon de chasse de 1920. Il est soumis à différents rituels érotiques, mais qu'il juge folklorique, jusqu'au moment où se présente face à lui son père. Ce dernier lui explique difficilement qu'il a échoué dans la recherche des Artefacts : "C'est..... le seul héritage que je....... veux te transmettre. Prends ma place." Il s'arrêta, puis reprit larmoyant : "Pour cela, il faut que tu prennes ma vie..." On apporta sans un mot une épée dans sa main. Meurtri par son geste, il s'agenouilla repensant au jeune garçon de 8 ans qui avait condamné quelque peu son paternel. On lui posa alors l'épée sanguinolante sur les deux épaules en signe d'intégration.
Incapable de digérer l'entreprise familiale, Otmar garde ses parts dans
Kessel Blech nommant un sociétaire aux manettes de la fabrique, là encore sur le conseil de son père.
Amateur de chasse, Otmar apprécie plus encore de rendre vivant les animaux morts. Otmar aimerait même naturaliser les dépouilles de son père Dietmar et de son frère Jens... ne pouvant les ramener à la vie. Otmar naturalise des animaux, généralement des aigles, à la demande des autorités politiques pour constituer les scènes de spectacles de propagande.
Il jure, chaque jour, de se battre pour la cause Pangermaniste, et d'éliminer les peuples qui assassinent ses proches. Seul problème, éloigné des fronts guerriers, il ne sait comment tenir sa promesse. Son travail quasi administratif est incompatible avec son projet : il se tourne corps et âme pour aider la Société Thulé. Il n'a qu'une idée en tête : utiliser tous les moyens possibles pour retrouver ce que son père a toujours cherché, les Artefacts. C'est son seul moyen de retrouver une paix intérieure.
Caractère: Otmar n'est pas un leader, c'est un exécutant. Timide, renfermé, mais irritable et serviable. Il a toujours obéit à sa mère, et s'est toujours caché derrière elle. Les phases horribles de son passé ont forgé un caractère bien trempé. L'immoralité de son paricide est la preuve de son caractère instable.
Description physique: Prototype même de l'Aryen, il pourrait être une icône du Pangermanisme.
Particularités: Il a très mal vécu son rapatriement et sa nouvelle affectation. Otmar est convaincu que le Destin de sa famille et de son pays ne font qu'un. Il vit très mal le fait de ne pas avoir encore d'enfants.
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